Ce n'est pas parce que tu es dans une prairie
Plus haute que la tête des hommes
Que tu es mort
Le vent entraîne les feuilles à la terre
Comme un rivage et un soupir
J'annonce à ceux que tu as connus
Ton obéissance à la solitude
Et ton passage avec des animaux`
Sur une montagne
Où le bruit est éternel quand on le touche
Et rappelle-toi ce qui faisait ici-bas
Le charme :
Les saisons et la femme sans innocence
En vérité peu de choses à dire aux ombres
O mémoire de la vie
Georges Schehadé, in L'oeil double de Gaëtan Picon, éd. du Centre Georges Pompidou, 1979.
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