mardi 24 décembre 2013

Métaphore pour un dernier soir à Téhéran


Il me manquait une image pour Dernier soir à Téhéran, quelque chose qui aille avec la main du riche négociant sur la tête de l'enfant invisible. Prenons ces images d'un chat parisien comme la métaphore du geste de la main sur la tête de l'enfant invisible.

Un. Un tapis persan : c'est entendu, ce n'est pas un tapis mais un kilim, un kilim Senneh (ou Sanandaj) du Kurdistan iranien presque aussi fin et souple qu'une couverture. Les couleurs sont les mêmes que celles des beaux tapis d'Ispahan du riche négociant : tissé il y a plus d'un demi-siècle, le tapis utilise des laines teintes avec des produits naturels — du jus de grande pour le rose, du safran pour le jaune, de la pistache pour le vert, pour le marron, je ne me rappelle pas.

Deux. Le chat n'a rien de persan mais c'est tout de même un Shah, un Shah-in-Shah même.

Trois. La souris bleue n'est pas une vraie souris. C'est entendu. Ce n'en est pas moins un pauvre petit être sans défense entre les griffes du shah.




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